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Actualités françaises: Pour un discours d’entrepreneur sur la dette publique française #France

Pour un discours d’entrepreneur sur la dette publique française diffusé par Le Point – Toute l’info en continu le

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Et si le gouvernement de Michel Barnier, face au défi de la dette publique, s’inspirait des recettes éprouvées pour redresser les entreprises en difficulté ? Notamment un diagnostic exhaustif et partagé des difficultés, puis une focalisation sur les activités dans lesquelles elle est performante et, enfin, un plan d’action efficace pour conduire le redressement. Voilà à quoi pourrait ressembler une telle démarche, décrite par le Premier ministre à l’occasion d’un discours aux Français.

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« Mes chers compatriotes, je vous dois un discours de vérité. Le montant du déficit, 6 % du PIB, ne vous impressionne pas ? Mesurons-le plutôt à l’aune des recettes fiscales : en 2023, l’État a collecté 354 milliards d’euros et en a dépensé 523. C’est 50 % de plus. Dit autrement, quand l’État collecte 2 euros, il en dépense 3.

Quelles sont les causes de ce déficit abyssal ? La première est le déséquilibre structurel de notre système de retraite. Le principe même de la répartition ne fonctionne plus depuis plusieurs décennies. En 2023, les cotisations sociales ne représentaient que 67 % des 382 milliards d’euros des dépenses du régime. Le reste, soit 125 milliards, est couvert par ces impôts qui ne disent pas leur nom – CSG, CRDS, C3S, en particulier.

Nous dépensons donc plus pour combler ce déséquilibre que pour l’ensemble de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (114 milliards) ou que pour toutes les fonctions régaliennes – Police, Justice, Défense, Affaires étrangères (102 milliards). Nous avons érigé en totem un bricolage de circonstance improvisé en 1941 par le régime de Vichy et refusons, depuis cinquante ans, d’admettre qu’il ne fonctionne pas. C’est aujourd’hui vous qui en payez le prix.

La seconde cause est l’obsession de l’État de s’occuper de tout. À vouloir tout régenter, nous avons construit un Léviathan obèse et impotent qui étouffe les libertés et bride notre développement. Nous avons créé le numerus clausus et la pénurie de médecins. Nous avons surréglementé le logement, au point d’en avoir 3 millions vacants. Nous étouffons nos entreprises d’impôts pour leur faire remplir des Cerfa de demandes d’aides.

Nous avons créé un enfer de normes que nul n’est censé ignorer et qui fragilise avant tout les plus faibles. Nous invoquons la souveraineté pour Emily in Paris ou l’encapsulation du Doliprane, mais la gendarmerie n’est plus capable de payer son loyer dans les Pyrénées-Orientales. À tout vouloir embrasser, nous avons tout mal étreint.

Mes chers compatriotes, je dois l’admettre : l’État n’est pas la solution à vos problèmes. C’en est, en grande partie, la source. Il nous faut rompre avec notre tradition républicaine d’aplat de rustines saupoudrées de hausses d’impôts pour refondre enfin notre système en profondeur.

Les innombrables comités Théodule, commissions truc et autres prébendes pour élus à recycler seront impitoyablement supprimés.

Nous avons donc revu toutes les missions que l’État se donne aujourd’hui, autour de trois questions : 1. La mission est-elle du ressort de l’État ? En d’autres termes, la plus-value de son intervention est-elle objectivement avérée ? 2. Comment doit-il intervenir ? Comme opérateur de services ou simplement en organisant des flux financiers permettant à des citoyens d’avoir accès à la mission, par exemple en matière de santé ou d’éducation ? 3. En cas d’intervention, celle-ci est-elle efficace ? Comment mesure-t-on l’impact, est-il maximal en regard des moyens alloués ?

Le résultat ? Un plan de redressement budgétaire crédible et durable, avec pour mots d’ordre : focalisation, simplification, efficacité. L’État cessera d’intervenir là où il n’est plus légitime. Nos codes seront réécrits pour devenir, à droit constant, accessibles à tous. Les aides aux entreprises seront supprimées en allégeant d’un montant équivalent les impôts.

Des baux libres et sécurisés pour les locataires comme pour les propriétaires viseront à réduire la vacance et à faciliter l’accès au logement. Un prix unique du carbone orientera naturellement les financements vers les mesures les plus réductrices de gaz à effet de serre. L’autonomie sera rendue aux établissements éducatifs et les parents retrouveront le choix de leur école grâce à un chèque éducation.

Le système fiscal actuel sera largement simplifié autour de quelques impôts à assiette large et taux modéré, dont un impôt sur le revenu simple et sans niche, incluant un crédit d’impôt remplaçant le RSA et la prime d’activité. Le système de retraite sera largement réformé avec une part croissante de capitalisation et les partenaires sociaux devront refondre ses paramètres pour le ramener progressivement à l’équilibre. Enfin, les innombrables comités Théodule, commissions truc et autres prébendes pour élus à recycler seront impitoyablement supprimés.


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Refondre l’État en profondeur est le seul moyen durable de redresser les comptes publics sans perdre la confiance de ceux qui nous prêtent encore, chaque jour de l’année, un milliard d’euros. À terme, l’équilibre budgétaire est la seule règle démocratiquement acceptable, car elle limite naturellement la capacité du politique à acheter des voix avec l’argent public. La baisse du déficit n’est pas qu’une exigence de bonne gestion. C’est aussi, avant tout, un enjeu de démocratie. »

François-Xavier Oliveau, investisseur et conseiller en affaires, est également chercheur associé chez GenerationLibre et auteur de « Microcapitalisme » (éditions PUF, 2017).


Pour un discours d’entrepreneur sur la dette publique française

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