Actualités France: pourquoi ça marche encore 30 ans après #France

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Nous nous empressons de porter à votre connaissance ce papier qui vient de paraître, dont la thématique est «Actualité française».
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S’attendaient-ils à recevoir, chaque soir, autant d’amour ? Depuis le 11 octobre, les dix-neuf comédiens, danseurs et rappeurs de la comédie musicale La Haine – Jusqu’ici rien n’a changé, de Mathieu Kassovitz, enchaînent les standing ovation. « C’est complètement hypnotisant », peut-on entendre à la sortie de La Seine Musicale, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Nul doute, trente ans après la sortie du cultissime film La Haine, sa version sur les planches ne laisse personne indifférent.
L’enjeu était pourtant de taille pour adapter la fresque sociale en comédie musicale – et d’autant plus de la transposer au goût du jour. L’intrigue en reste toutefois inchangée : lorsqu’Abdel Ichah, un adolescent de 16 ans, tombe dans le coma après une bavure policière pendant une garde à vue, la Cité des Muguets à Chanteloup-les-Vignes bascule dans la révolte. Durant 24 heures, une seule question sévit : Hubert (Alivor), Saïd (Samy Belkessa) et Vinz (Alexander Ferrario) céderont-ils ou non aux sirènes de la violence ?
Il faudra parier sur la mise en scène intelligente signée Mathieu Kassovitz et Serge Denoncourt, et son lot d’artifices technologiques, pour ne pas rendre cette transposition en comédie musicale complètement ringarde – dans un genre qui évoque davantage Garou et Patrick Fiori, qu’un tableau politique sur fond de rap. Le trio Alexander Ferrario, Alivor et Samy Belkessa, qui parvient, par moment, à nous faire oublier Vincent Cassel, Hubert Koundé et Saïd Taghmaoui, évolue pendant deux heures sur un plateau tournant central, bordé d’écrans géants, aux projections d’images issues de l’intelligence artificielle. On entend des répliques venir de la régie, des sons de tirs abrupts…
« Jusqu’ici rien n’a changé »
Un tout qui donne curieusement l’impression d’être dans un film ; et qui n’empêche en rien au rendu final de conserver son lot de scènes cultes, dont le mythique monologue de Vinz, au dispositif technique saisissant (on ne vous en dira pas plus !), ou d’en créer de nouvelles comme la séquence des émeutes, entièrement dansée sur un « Chant des Partisans » remixé par Proof, et soutenue par la patte artistique de l’artiste JR.
Côté BO – brillamment orchestrée par le compositeur Proof – se rencontrent -M-, Clara Luciani, The Blaze, et surtout des rappeurs français de toutes générations comme Médine, Oxmo Puccino ou encore Youssef Swatt’s et Jyeuhair, tous les deux issus de Nouvelle École sur Netflix. Preuve, s’il en faut, de l’impact de La Haine sur le monde du rap français. D’après le média Rap Minerz, deux cent douze artistes au moins font référence au film dans leurs textes.
À LIRE AUSSI Vingt-cinq ans après, Chanteloup-les-Vignes a-t-elle toujours « La Haine » ?Dès l’ouverture de la comédie musicale, le générique – en noir et blanc comme dans le film et sur un remix de « Burnin and Lootin’ » de Bob Marley and The Wailers –, les images des révoltes des années 1980 laissent place aux récentes manifestations, des Gilets jaunes à « Justice pour Adama ».
Politique, mais pas polémique
La comédie musicale évite l’écueil simpliste de la binarité « jeunes de banlieue » / « flics » pour y dérouler un portrait plus acéré. Pour preuve : les performances en miroir des textes de Youssoupha, « La haine d’un frère » et « La haine d’un flic », adoptent les points de vue des deux parties et s’inscrivent parmi les moments narratifs les plus marquants. Le premier dépeint la douleur et la fureur d’un frère, et décrit la mécanique d’embrasement des quartiers : « Si mon frère meurt, moi, j’exige de voir la ville en cendres / De voir la ville en sang, nique ta France du vivre-ensemble ».
Le deuxième adopte le point de vue d’un agent dépassé par les conditions de travail dégradées, et enfermé dans une profession déconsidérée : « J’ai un appart’ de merde, un taf de merde / Un entourage de merde, un flic de merde dans une vie d’merde / J’trime pour un salaire de merde, j’peux finir à la morgue / Tué par une racaille qui frime avec l’argent d’la drogue ».
Ces affrontements ne sont pas irréconciliables. Si la chanson « Vivre ensemble » d’Angélique Kidjo et de -M- entre autres ouvre le spectacle sur une vision apaisée de la banlieue, avec un voisinage un peu foutraque et joyeux, le monologue de Hubert – sur un texte de Médine – propose de dépasser les oppositions et de troquer la haine des uns par « L’Amour » des autres. Dans cette dernière tirade, le rappeur joue des contrastes – invoquant Aya Nakamura et la Garde républicaine, évoquant aussi la situation des Kanaks et les heurts avec la police en Nouvelle-Calédonie – avant de proposer de s’unir, de fédérer plutôt que d’opposer.
Cette union est-elle possible ? Peut-être, à en croire la salle conquise et debout, ce soir-là. La comédie musicale réussit la prouesse de fédérer un public tant composé de trentenaires et de quadras (majoritaires) que de jeunes et d’anciennes générations. Comme Nicole, 75 ans, croisée à la sortie de La Seine Musicale : « La troupe et la mise en scène sont vraiment fantastiques, même si cet univers de rap ne me parlait pas au départ. C’est un spectacle avec beaucoup de sensibilité. Je le recommande chaudement. »
« La Haine – Jusqu’ici rien n’a changé » est actuellement joué à La Seine Musicale et sera en tournée dans toute la France dès la mi-novembre.
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