Infos France: que se passe-t-il avec l’Office français de la biodiversité ? #France
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Le malaise dans la profession est palpable. Ce vendredi 31 janvier, les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB) ont lancé un mouvement de protestation inédit. Les 3 000 agents (dont 1 700 inspecteurs de l’environnement) réclament davantage de soutiens de la part des pouvoirs publics, dans le conflit larvé qui les oppose aux agriculteurs.
Créé en 2020 après la fusion de l’Agence française pour la biodiversité (AFB) et de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), l’OFB est, en un mot comme en cent, la police de l’environnement. Elle dispose de pouvoirs administratifs et judiciaires pour gérer et restaurer les espaces protégés, entre autres attributions.
À LIRE AUSSI Comment l’Office français de la biodiversité instrumentalise la justiceUne de ses missions consiste à contrôler les parcelles agricoles et le respect par les agriculteurs exploitant des normes écologiques. Trois mille contrôles annuels de propriétaires agricoles sont menés par l’OFB, soit moins de 1 % des exploitations totales. Pour autant, cette mission n’est pas du goût des agriculteurs : « Nous essayons de le faire au mieux, mais nous nous faisons enquiquiner en permanence […]. Cette pression de contrôle, accompagnée d’agents armés qui se comportent tels des cow-boys, nous ajoute encore plus de tension dans les fermes », explique ainsi Jérémy Jallat, membre du syndicat agricole des Jeunes Agriculteurs (JA).
L’OFB, « organisation opaque imposant ses règles aux agriculteurs » ?
Les exploitants jugent les contrôles trop nombreux. « Nous avons beaucoup trop de normes. Les règles ne sont pas écrites par l’OFB, ils ne font qu’appliquer les lois, mais ils méconnaissent le monde agricole », déclare ainsi Jérémy Jallat. L’OFB est ainsi qualifié d’« organisation opaque imposant ses propres règles aux agriculteurs », dans un communiqué de la FDSEA (autre syndicat) et des JA de l’Orne.
Conséquence : les antennes locales de l’OFB sont régulièrement prises à partie. Le 22 janvier, l’OFB audois avait été la cible de dégradations, des tags et d’un incendie du portail, selon L’Indépendant. La même situation était arrivée à Guéret, en novembre dernier, selon La Montagne. En octobre dernier, des locaux de l’OFB avaient déjà été ciblés par la Coordination rurale à Noidans-lès-Vesoul, en Haute-Saône. Des situations similaires étaient survenues, notamment à Toulouse.
À LIRE AUSSI Colère des agriculteurs : dans l’enfer des normes absurdesLa ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, avait exprimé son « soutien le plus ferme aux agents de l’Office français de la biodiversité, eux qui sont en première ligne dans la protection de notre environnement, la protection de la qualité de notre eau et la préservation de notre biodiversité ».
L’OFB, un « bouc émissaire »
La situation s’était ainsi envenimée quand Benoît Pradal, porte-parole du syndicat Snape-FO à l’OFB, avait comparé agriculteurs et dealers, le 15 janvier sur France Inter. « Aujourd’hui, on a le sentiment que ce que veulent les agriculteurs, c’est de ne plus nous voir dans leurs exploitations. C’est du même ordre que si les dealers demandaient aux policiers de ne plus venir dans les cités », avait-il évoqué.
À Reporterre, il se justifiait en expliquant : « Depuis plus d’un an, notre établissement sert de bouc émissaire. Les politiques détournent l’attention sur nous pour éviter d’aborder les sujets qui fâchent, pour éviter que les agriculteurs ne se retournent contre eux. » Le 14 janvier, lors de son discours de politique générale, le Premier ministre François Bayrou avait estimé que « quand les inspecteurs de la biodiversité viennent inspecter le fossé ou le point d’eau avec une arme à la ceinture, dans une ferme déjà mise à cran par la crise, c’est une humiliation. C’est donc une faute ».
À LIRE AUSSI Les élections agricoles à l’épreuve du désenchantementUn an en arrière, l’ancien Premier ministre Gabriel Attal s’étonnait déjà : « Est-ce qu’il faut vraiment venir armé quand on vient contrôler une haie ? » L’OFB est sous la tutelle du ministère de la Transition écologique et solidaire et du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Mais les agriculteurs souhaitaient un contrôle plus strict, en les mettant notamment sous tutelle des préfets.
Wauquiez appelle à « supprimer les policiers de l’environnement »
Gabriel Attal avait annoncé, en janvier 2024, accéder à cette demande, afin de « faire baisser la pression » des contrôles. Le Premier ministre prenait aussi l’engagement d’un contrôle unique pour les exploitants : « Pas plus d’un passage annuel sur l’exploitation » dans le cadre des contrôles. Une loi, adoptée au Sénat le 27 janvier 2025 et arrivée le lendemain en commission à l’Assemblée, vise à « lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur » et, donc, à renforcer encore la mainmise préfectorale, qui régule aujourd’hui les contrôles administratifs.
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D’autres personnalités politiques vont plus loin. Laurent Wauquiez, chef des députés LR et président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, appelle à « supprimer les policiers de l’environnement ». Éric Ciotti appelle également à la suppression de « l’OFB, qui accable les agriculteurs ». En bon Milei français, il voit dans sa suppression, comme celle, par exemple, de l’Arcom, l’occasion d’une simplification administrative et d’économies facilement réalisées.
À LIRE AUSSI Lettre à Sandrine Rousseau et son obsession contre « l’agriculture productiviste » « Nous en avons assez », s’est agacée Sylvie Gustave-dit-Duflo, présidente du conseil d’administration de l’OFB. Dans ce conflit larvé, chacun accuse l’autre d’être responsable. « La majorité des personnes en face sont armées, donc il faut bien qu’on puisse se défendre », estime-t-elle. Le conflit larvé entre agriculteurs et agents, aujourd’hui une légère braise, pourrait-il devenir un incontrôlable incendie ?
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